Les enfants ont reçu du paracétamol ou de l’ibuprofène aux temps soit 0, 6-8 heures et 12-16 heures, soit 6-8 heures et 12-16 heures, après vaccination à l’âge de 2, 3, 4 et 12 mois. La réponse immunitaire a été comparé 5 et 13 mois plus tard à celle d’enfants n’ayant pas reçu d’antipyrétiques.
Le paracétamol administré au moment de la vaccination peut réduire la réponse immunitaire au vaccin contre le pneumocoque ; l’ibuprofène administré au moment de la vaccination peut réduire la réponse immunitaire aux antigènes de la coqueluche et du tétanos. Lorsque les antipyrétiques ont été administrés plus tardivement, aucun effet n’a été observé.
Plus d’informations : Wysocki J. et al. A randomized study of fever prophylaxis and the immunogenicity of routine pediatric vaccinations. Vaccine 2017. 35 (15) : 1926-1935. Doi.org/10.1016/j.vaccine.2017.02.035