Les facteurs expliquant la sous-vaccination parmi le personnel de soins sont nombreux et varient selon les pathologies : par exemple, l’existence d’une méfiance à l’égard du vaccin, l’opinion de l’agent de santé qui ne trouve pas le vaccin efficace, la peur des effets secondaires, le fait qu’ils ne puissent pas être vaccinés durant leurs horaires de travail ou l’organisation du service.
En général, les résultats en Flandre sont meilleurs que dans les deux autres régions du pays. Selon les auteurs, il faut se demander si la vaccination contre certaines maladies ne devrait non seulement être recommandée, mais bien être rendue obligatoire dans un cadre professionnel. D’autres mesures systématiques sont également nécessaires, telles que l’application de protocoles aux patients, à leur arrivée dans la salle d’attente et en fonction des symptômes cliniques qu’ils présentent (port du masque buccal, hygiène des mains, isolement immédiat ...)
Plus généralement, la Wallonie doit élaborer une stratégie de vaccination de la population adulte prenant en compte divers aspects, tels que la modification du profil épidémique des maladies infectieuses, les troubles et les préjugés entourant la vaccination dans la population, une vision de la vaccination durant la vie entière et une attention particulière aux personnes à risque ou plus exposées, comme le personnel de soins.

Plus d’informations : Schirvel C, Grammens T, Shodu N et al. Besmettelijke ziektes en risico’s voor het verzorgend personeel : focus op griep en mazelen. Noso Info. 2018. 22 (2).