Plus de 500 membres du personnel hospitalier (principalement des infirmières, mais également des médecins, des soignants et des ambulanciers paramédicaux) qui travaillent régulièrement en équipe de nuit et près de cent travailleurs de jour ont participé à cette étude. Chaque participant a été invité à utiliser quotidiennement une application spéciale durant les six mois de la saison de la grippe, afin de signaler des plaintes respiratoires ou grippales.
L’étude a montré que les personnes qui travaillaient la nuit pendant la saison hivernale ont connu en moyenne 3 à 4 épisodes de plaintes grippales et respiratoires. Parmi le personnel de l’hôpital qui travaillait uniquement pendant la journée, ce nombre était compris entre 2 et 3 épisodes. Cependant, la durée moyenne des épisodes n’était pas différente. En outre, il est apparu que les travailleurs de nuit avaient également signalé plus d’épisodes de plaintes graves que les travailleurs de jour. Cette recherche montre que, pour les travailleurs de nuit, en plus des risques déjà connus, une plus grande sensibilité aux infections respiratoires est également présente. Ceci a des conséquences directes sur la santé des travailleurs de nuit, mais peut-être aussi des conséquences indirectes sur les patients, telles qu’un risque de contamination plus élevé.

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