1. La primo-vaccination de rappel reste une priorité dans la lutte contre la COVID-19 sévère et doit encore être fortement encouragée.

2. Il a été démontré que l’efficacité du vaccin diminue avec le temps, en particulier contre les infections symptomatiques. On estime que l’efficacité des vaccins chez les prestataires de soins de santé est comparable à celle de la population active générale, avec une tendance similaire à la baisse, mais des intervalles de confiance plus larges. Cette dernière s’explique par le nombre plus faible de personnes à risque et touchées par la maladie que dans la population active générale (18-64 ans).

3. L’administration d’une dose de rappel restaure l’efficacité du vaccin contre l’hospitalisation et doit être fortement encouragée chez les professionnels de santé ayant déjà reçu une primovaccination complète.

4. Dans le contexte épidémiologique actuel, la vaccination obligatoire pour les prestataires de soins ne respecterait pas le principe de proportionnalité.

5. On peut s’attendre à une nouvelle flambée épidémique. La situation épidémiologique peut se détériorer, un nouveau variant peut apparaître et/ou l’immunité peut chuter de manière significative, entraînant une augmentation des hospitalisations et des décès. Dans ce cas, cet avis sera réévalué pour orienter la prise de décision politique sur une éventuelle obligation de vaccin pour les prestataires de soins de santé.

Vous pouvez prendre connaissance de l’avis complet de la Task Force Vaccination.