L’étude a identifié 80 souches virales dérivées de vaccins chez 5.125 nourrissons atteints de gastro-entérite entre 2007 et 2018. Sur les 45 patients dont le statut vaccinal était connu, 39 ont été vaccinés et 87 % ont reçu le vaccin moins d’un mois avant l’épisode de gastro-entérite. Il y avait des preuves limitées de la circulation de souches vaccinales avec des mutations ponctuelles éparses dans les souches éjectées et circulantes. Certaines substitutions peuvent revenir à la souche précurseur de vaccin non atténuée, bien qu’avec de faibles risques de sécurité. Dans 35 % des cas, la gastro-entérite a été estimée comme étant d’étiologie non rotavirale. A l’inverse, dans plus de la moitié des cas, une gastro-entérite vaccinale n’a pas pu être exclue. Les auteurs concluent qu’il est nécessaire de poursuivre des études de surveillance de l’innocuité à long terme des vaccins antirotavirus vivants atténués.

Plus d’informations : Simsek C, Bloemen M, Jansen D. et al. Rotavirus vaccine-derived cases in Belgium : Evidence for reversion of attenuating mutations and alternative causes of gastroenteritis. Vaccine. Online 22 juli 2022. https://doi.org/10.1016/j.vaccine.2022.06.082