Par la suite, en Wallonie, les personnes de 50 à 64 ans seront invitées à se faire (re)vacciner, par ordre d’âge décroissant (du plus vieux au plus jeune). Au terme de cette priorisation, les personnes de 18 à 50 ans pourront se présenter sans invitation.
Les résidents des institutions telles que les maisons de repos, le secteur du handicap et de la santé mentale… pourront être vaccinés au sein de leur institution. Le personnel hospitalier aura la possibilité de se faire vacciner sur son lieu de travail. Pour le reste de la population, les vaccins seront administrés dans des centres de vaccination, dans de nombreuses pharmacies participantes et auprès des médecins généralistes prenant part à la campagne.

Les vaccins contre la COVID-19 offrent une excellente protection contre les complications graves après une COVID-19 : ceux qui ont été vaccinés (généralement avec deux doses de vaccination de base + au moins un rappel), ont beaucoup moins de risques de tomber gravement malades, d’être hospitalisés ou de mourir. Cette protection est élevée pour tous les variants du virus que nous connaissons jusqu’à présent. Après quelques semaines et certainement après des mois, l’efficacité des vaccins commence progressivement à décliner. C’est particulièrement le cas pour la protection contre les infections et les maladies bénignes, mais aussi, dans une moindre mesure, pour la protection contre les maladies graves. Une vaccination au début de l’automne assure que la protection offerte par les vaccins est à nouveau renforcée.

Fortement recommandé pour les personnes les plus vulnérables et le secteur de la santé

Une vaccination au début de l’automne est fortement recommandée pour toute personne particulièrement susceptible de tomber gravement malade en raison d’une COVID-19 et pour ceux qui travaillent dans le secteur de la santé :

• Toutes les personnes à partir de 65 ans. Il est également recommandé aux personnes âgées de 80 ans et plus qui ont déjà reçu un (deuxième) rappel supplémentaire au début de l’été de se faire vacciner à l’automne (avec au moins trois mois d’intervalle).
• Les personnes dont l’immunité est affaiblie.
• Les cohabitants des personnes appartenant aux groupes vulnérables.
• Les femmes enceintes - le vaccin COVID peut être administré en toute sécurité à tout moment de la grossesse.
• Pour les personnes âgées de 50 à 64 ans, le Conseil supérieur de la santé recommande également la vaccination d’automne si elles sont obèses, fument ou consomment beaucoup d’alcool.
• Un rappel peut également être recommandé pour d’autres personnes si elles ont un problème de santé qui les rend plus vulnérables à une évolution plus grave de la maladie. Par exemple, maladie cardiovasculaire chronique ou maladie pulmonaire, diabète, etc.

Vous pouvez consulter la liste des personnes à risque établie par le Conseil Supérieur de la Santé ici

A considérer pour tous les adultes

Toute personne âgée de 18 ans et plus aura accès à la vaccination. Les facteurs en faveur d’un rappel sont, par exemple, l’état de santé et les contacts avec des personnes vulnérables.

Pas pour les mineurs sans facteurs de risque

Les rappels ne sont pas actuellement recommandés pour les moins de 18 ans, à moins qu’ils soient plus à risque de contracter une maladie grave due à la COVID-19 en raison de problèmes de santé. Les stagiaires âgés de moins de 18 ans qui travaillent dans le secteur de la santé peuvent aussi recevoir un rappel cet automne.
Une vaccination reste possible pour certains mineurs sans problème de santé :
• Les jeunes de 12 à 17 ans qui n’ont pas encore reçu de vaccination de base ou de premier rappel peuvent toujours en faire la demande.
• Les enfants de moins de 12 ans peuvent également recevoir une vaccination de base s’ils ne l’ont pas déjà reçue.

Lire aussi : COVID-19 : pourquoi un deuxième rappel est-il important ?

Plus d’informations
• Conseil supérieur de la santé : AVIS 9721 - Vaccination contre la COVID-19 : Saison automne/hiver 2022 – 2023 - Recommandations préliminaires

• AVIQ : Campagne de (re)vaccination contre le Covid-19 en Wallonie : envoi des premiers courriers d’invitation et démarrage d’une vaste campagne de sensibilisation.

• Site "je me vaccine"